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Ph. Tomaz Silva/Agência Brasil

Ça fait du ramdam : les Brésiliens pleurent la fin du show des retardataires de l’Enem

Certaines traditions ne perdurent pas au Brésil. Celle des retardataires de l’Examen national de l’enseignement moyen (Enem), l’équivalent du baccalauréat français, a vraisemblablement pris fin cette année à l’occasion des premières épreuves qui se sont déroulées dimanche dernier, au grand dam des internautes brésiliens.

Fini les diapos, les vidéos… personne (ou presque) n’est arrivé désespérément en retard à l’examen, se retrouvant en larmes devant des grilles fermées sous les rires de la foule venue assister à ce spectacle pathétique. Exemple ci-dessous à Fortaleza (Ceara) dimanche dernier où les portes se sont refermées sans retardataire, mais non sans l'enthousiasme du public :

Pourtant, tout était réuni cette année pour que l’événement rencontre le succès avec un perfide changement d’heure placé la veille au soir. Mais non, comme l’illustre cet internaute fâché, « 5,5 millions d’inscrits et trois retardataires » :

Cette autre internaute brésilienne fait ainsi remarquer que, déjà en perte de vitesse l’an dernier, le show est bel et bien enterré :


« 2017 avait déjà été un flop, maintenant il est dans les limbes, adieu #ShowDesRetardataires »

Alors il est déjà temps de rendre hommage aux retardataires des années précédentes passés à la postérité :


« Personne ne vous remplacera. »

Entre faux retardataires et espoir d'un second dimanche meilleur

Les internautes ne pourront même pas se consoler avec les histoires insolites autour de l’Enem. O Globo pensait tenir celle de l’année avec Elson Duarte, étudiant de 22 ans de Brasilia qui aurait rompu avec sa petite amie car trop occupé à préparer l’examen et serait arrivé en retard pour être allé s’acheter un hot-dog. A son arrivée devant les portes closes, il a été consolé par Spiderman.

Sauf que le récit semblerait s’être révélé une plaisanterie, le journal brésilien ayant supprimé son article par la suite. En effet, les « faux » retardataires de l’Enem se sont multipliés ces dernières années pour obtenir leur quart d’heure de célébrité.

Heureusement, l’éternel optimisme brésilien n’est pas entamé pour autant : il reste un dimanche d’épreuves.

« Moi attendant les mèmes de la semaine prochaine parce que ceux (de cette semaine) n'ont pas fonctionné. »

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