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Un chantier à São Paulo (Gabriel de Andrade Fernandes / Flickr).

Crèche incendiée, Doria, Bolsonaro, économie, violence à Rio : ce qu'il faut retenir du week-end

Onze morts dans le drame de la crèche de Janaúba

Ce lundi 9 octobre, un garçon de 5 ans, qui avait été brûlé vif jeudi 5 octobre dans une crèche de Janaúba (Minas Geraís), est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital João XXIII, à Belo Horizonte. Samedi 7 octobre, la mort d'une enfant de 4 ans avait été prononcée dans le même hôpital. Cela porte à 11 le nombre de victimes depuis jeudi : neuf enfants ont péri, ainsi qu’une enseignante et le gardien de la crèche, qui s’est immolé par le feu et est à l’origine du drame. Cinquante personnes ont été brûlées dans l’établissement. Selon O Globo, dimanche, cinq enfants étaient encore dans l’unité de traitements intensifs de l’hôpital João XXIII. Au total, 24 personnes étaient encore hospitalisées à Janaúba, Montes Claros et Belo Horizonte.

Baisse de popularité pour João Doria à la tête de São Paulo

Wilson Dias / Agência Brasil

Pressenti pour se présenter à la prochaine élection présidentielle, le maire de São Paulo commence à voir les sondages sur sa gestion de la ville s’éroder après neuf mois en poste. Ainsi, 32 % des Paulistanos ont une bonne opinion de son travail, contre 41 % en juin, selon Datafolha, tandis que 26 % des interrogés pensent tout le contraire (22 % en juin).

João Doria a déclaré dimanche qu’il respectait les sondages, mais il s’est défendu en affirmant devoir gérer la capitale pauliste sans fonds, accusant la précédente administration PT d’être responsable de cette situation.

La même enquête montre que 58 % des Paulistanos préfèrent voir leur maire rester en poste plutôt que de concourir à la présidentielle, tandis que 55 % ne voteraient pas pour lui s’il s’y présentait, 45 % considérant que Geraldo Alckmin est le meilleur candidat PSDB pour l’élection. João Doria a indiqué dimanche qu’il n’était pas candidat à la présidence de la République.

Jair Bolsonaro promet « une arme pour tout le monde »

Jeso Carneiro / Flickr

Comme quelques autres personnalités politiques (Michel Temer, João Doria…), le député fédéral du PSC s’est rendu ce week-end à Belém pour assister aux festivités catholiques du Cirio de Nazaré, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde, et mesurer sa popularité. Dès son arrivée dans la capitale du Para jeudi, Jair Bolsonaro a déclaré qu’avec lui président, « tous les Brésiliens auront le droit au port d’arme », selon la Folha de S. Paulo. Il a également prévenu que « le politiquement correct n’existera pas ». Tout un programme.

Quand le bâtiment ne va pas…

Le secteur de la construction continue à décliner en 2017, selon une étude du Syndicat national de l’industrie de la construction lourde, dont les principaux enseignements ont été publiés samedi par G1. Au premier semestre 2016, le PIB du bâtiment a reculé de 6,6 % par rapport au premier semestre 2016, freinant ainsi la reprise économique au Brésil : la croissance globale du PIB devrait être nulle en 2017.

72 % des Cariocas veulent quitter la ville à cause de la violence

Fernando Frazão / Agência Brasil

Ce n’est pas la première fois que les habitants de la Cidade Maravilhosa invoquent leur mal-être, mais il n’a jamais été aussi prononcé. Selon un sondage Datafolha paru samedi dans la Folha de S. Paulo, 72 % des Cariocas affirment vouloir quitter la ville en raison des violences actuelles, 67 % des interrogés déclarant avoir entendu des tirs récemment.

Pour lutter contre la violence, 83 % des habitants estiment que la présence de l’armée est nécessaire bien que 52 % pensent qu’elle n’a rien changé. Par ailleurs, 67 % des interrogés ont plus peur des policiers militaires qu’ils ne leur font confiance (31 %). C’est l’inverse concernant la Police civile et le Bope. Au total, 49 % des Cariocas craignent les criminels, 23 % les policiers et 23 % les deux. Enfin, 74 % des habitants de la Cidade Maravilhosa ont une mauvaise opinion de la gestion de la sécurité par le gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro, Fernando Pezão, contre 5 % d’opinions positives.

Le vote séparatiste n'attire pas les foules dans le sud du Brésil

Comme prévu, la consultation organisée samedi 7 octobre dans les trois Etats du Parana, du Rio Grande do Sul et de Santa Catarina s’est soldée par un vote largement favorable à l’indépendance du sud du Brésil. Selon la Folha de S. Paulo, dimanche 8 octobre, alors que 80 % des bulletins avaient été dépouillés, le oui l’emportait à 96,1 %. Reste que l’objectif des organisateurs de Plebisul, qui n’a aucune valeur légale, était d’atteindre le million de votants. Dimanche soir, seuls 331.378 votes avaient été comptabilisés et les organisateurs tablaient sur un décompte final de 500.000 votes exprimés. Soit moins de 5 % de l’électorat.

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