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(Agência Brasil)

La décla de la semaine : « Le travail intermittent est presque un retour à l’esclavage »

Lors d’un événement organisé par la syndicats de la métallurgie de São Paulo à São Bernardo do Campo, jeudi 30 novembre, Lula a dit tout le mal qu’il pensait de la nouvelle législation sur le travail au Brésil entrée en vigueur en novembre. Et notamment du travail intermittent, qui permet d’employer une personne sans horaires fixes et de la payer en fonction du nombre d’heures travaillées.

Pour l’ancien président, l’opposition au gouvernement Temer n’a pas su expliquer au peuple en quoi consistait cette nouvelle loi sur le travail. « On est resté dans un discours cliché et on n’a pas su faire comprendre aux gens le fardeau que la réforme allait représenter pour leur futur », a souligné l’ancien président brésilien.

Selon UOL, pour Lula, les syndicats doivent se préparer au moment où les travailleurs vont commencer à percevoir les effets de la nouvelle loi : « Ils vont le sentir quand le travail intermittent va prévaloir dans les usines, quand l’employée de maison revient pour être employée presque comme une esclave, sans aucun droit. Et qui a la responsabilité d'alerter ? C’est vous, les syndicats. »

Le « véritable terrorisme » des marchés financiers

Le lendemain, vendredi 1er décembre, c’est aux marchés financiers que s’en est pris l’ancien président, en tête des sondages pour la présidentielle 2018, mais sous le coup d’une condamnation en 2e instance pour corruption passive et blanchiment d’argent. Lors d’une réunion avec des dirigeants du PT, il a accusé lesdits marchés de promouvoir un « véritable terrorisme » contre sa pré-candidature à la présidence de la République, en projetant une envolée du dollar et un krach boursier s’il parvenait à être élu l’an prochain.

Selon Globo, Lula a rappelé que, lors de sa présidence, le marché boursier a atteint un niveau record et que son objectif est de favoriser une reprise de la croissance : « Ils disaient que j’allais casser le pays. J'ai été président et le pays ne s'est pas cassé. »

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