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(Pixabay)

Discriminations salariales, Lula, Santa Teresa : trois chiffres, trois infos

À Bom Dia Brésil, on s’intéresse aux chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

27,70 % C’est l’écart de salaire entre les hommes et les femmes à fonction égale à Curitiba, selon un étude du statisticien Rafael Ribeiro, dont les résultats ont été publiés par la Folha de S. Paulo. La capitale du Paraná est la ville brésilienne où les discriminations salariales en fonction du sexe sont les plus grandes. L’écart de salaire entre hommes et femmes est de 22,8 % à São Paulo, 21,5 % à Belo Horizonte, 19,6 % à Rio de Janeiro et Brasilia, 17,2 % à Recife, 15,9 % à Fortaleza et 14,60 % à Salvador de Bahia. C’est dans la capitale du Roraima, Boa Vista, qu’il est le plus faible, à 11,3 %. Selon Rafael Ribeiro, les discriminations salariales en fonction du sexe ont eu un impact sur la croissance économique du Brésil : selon le chercheur, entre 2007 et 2014, à chaque fois que les écarts salariaux entre hommes et femmes augmentaient de 10 %, la croissance du PIB per capita était réduite de 1,5 %.

Lula (Midia Ninja/Flickr)

5 A l’unanimité, cinq juges du Tribunal supérieur de justice ont voté mardi 6 mars contre un recours qui aurait reporté l’incarcération de Lula. Cette dernière pourrait intervenir à l’issue de la décision qu’une cour d’appel de Porto Alegre doit prendre sur un autre recours déposé par l’ancien Président contre sa condamnation en deuxième instance à 12 ans et 1 mois de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent.

Les juges du Tribunal supérieur de justice ont suivi une interprétation du Tribunal suprême fédéral qui autorise la prison après une condamnation en appel.

Le quartier de Santa Teresa (Flickr/Pablo Torres)

22 % C’est la part des vols dans l’État de Rio de Janeiro qui ont eu lieu dans le quartier de Santa Teresa en 2017, selon des données de l’Institut de sécurité publique. Les vols dans des établissements commerciaux ont connu la plus forte augmentation, à +33 % par rapport à 2016.

« Plusieurs commerces fonctionnent avec des horaires réduits. La population se sent en insécurité ici », a commenté à Metro Jornal Alvaro Braga, vice-président de l’assocation de riverains de Santa Teresa. Cette dernière mène une campagne d’information dans le quartier en collant des affiches « Aqui fui assaltado » aux endroits où des personnes ont été agressées.

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