Sign in / Join
(Maklay62/Pixabay)

Investissements français au Brésil, mutinerie, femmes députées : trois chiffres, trois infos

A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

8,6 milliards C'est, en dollars, la somme que la France a investi au second trimestre au Brésil dans le cadre de projets d'Investissement étranger direct (IED), selon le site R7. La France prend donc la tête du classement des investisseurs étrangers au Brésil, selon des données de la Chambre du commerce extérieur. Elle devance l'Italie (4,2 milliards de dollars) et le Japon (2 milliards de dollars). Depuis le début de l'année, les IED totalisent quelque 26 milliards de dollars, selon le site d'information.

(Capture d'écran Globo)

58 C'est le nombre de victimes qui ont été comptées après la mutinerie ayant éclaté lundi 29 dans la prison d'Altamira, dans le Pará. Agência Brasil explique que le conflit aurait éclaté vers 7h du matin, selon la Supertintendance du système pénitencier, quand un groupe de prisonniers du gang Comando Classe A a envahi l'aile où était logée un gang rival, le Comando Vermelho. 16 détenus auraient été décapités et les autres seraient morts asphyxiés, un incendie ayant été déclenché sur les lieux du drame. G1 précise que suite à l'incident, certains des responsables ont été transférés dans des prisons fédérales, les autres ont été répartis dans différentes prisons du Pará. Au cours du transfert de certains des détenus vers Belem, quatre d'entre eux ont été assassinés, manifestement étouffés selon G1. Ce qui porte le nombre final de victimes à 62. Le quotidien précise par ailleurs que la population carcérale de la prison d'Altamira est bien trop élevée par rapport à sa capacité, selon le Conseil national de justice. Elle accueillait en effet avant la mutinerie 311 détenus, alors qu'elle n'est conçue que pour accueillir 200 personnes.

(Agência Câmara)

15 % C'est le pourcentage de femmes siégeant aux parlements des différents Etats et du District fédéral, selon une étude menée par l'Estado de S.Paulo. Ainsi, sur les 1.060 élus lors des élections législatives de 2018, on ne compte que 163 femmes. Si c'est le meilleur résultat jamais obtenu pour les femmes, le quotidien pauliste souligne que ce résultat est « un portrait de la sous-représentation » des femmes au sein de la politique brésilienne. C'est l'Amapá qui possède la plus forte représentation féminine, avec 33,33 % de femmes au Parlement. En revanche, aucune femme ne siège à celui du Mato Grosso do Sul. L'Estadão estime que ce faible pourcentage de femmes en politique s'explique par « des facteurs sociaux, culturels et économiques », mais aussi par la répartition sexiste du travail « qui prend beaucoup de temps et d'énergie aux femmes » qui doivent lutter pour surmonter la résistance des dirigeants des partis politiques et « ainsi ouvrir un peu d'espace à des leaders féminines ».

 

Laisser une réponse