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Marcia Amarilio da Cunha Silva (DR)

Parité, légalisation du cannabis, 13e mois : trois chiffres, trois infos

A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

4 C'est le nombre de femmes nommées au sein de l'équipe de transition constituée par Jair Bolsonaro pour faire la liaison avec le gouvernement de Michel Temer. Une équipe comprenant par ailleurs 27 hommes. Le président nouvellement élu n'avait tout d'abord constitué qu'une équipe masculine. Mais face à la polémique, il a tenté de rattraper le coup en indiquant quatre femmes mardi. Clarissa Costalonga e Gandour, docteure en économie, Liane de Moura Fernandes Costa, ancienne lieutenant de l'armée, Márcia Amarílio da Cunha Silva - lieutenant-colonel au sein des Pompiers du District fédéral, et Silvia Nobre Waiãpi, lieutenant de l'armée, devraient ainsi être nommées officiellement dans les jours à venir, après publication de leurs noms au Journal officiel de l'Union. Par ailleurs, Jair Bolsonaro a indiqué mercredi que le ministère de l'Agriculture serait également confié à une femme : l'agronome Tereza Cristina, 64 ans, députée fédérale (DEM) et actuelle présidente du Front parlementaire de l'agriculture et de l'élevage au Congrès, connue sous le nom de bancada ruralista.

A Ipanema, le 5 mai 2018 (R. Santana/Facebook/DR)

54 % C'est la part de Brésiliens opposés à la légalisation du cannabis, selon une étude réalisée par Sintonia eleitoral auprès de presque 500.000 personnes et divulguée par G1. 47 % des personnes sondées sont fermement contre la légalisation, contre seulement 22 % des Brésiliens y étant très favorables. C'est dans les régions Sud et Sud-Est que les gens sont le plus ouverts à la légalisation du cannabis, alors qu'ils y sont plus fermés dans le Nord et le Centre-Ouest. L'étude pointe également un très fort rejet de la mesure par les électeurs de Jair Bolsonaro lors des dernières élections, alors que ceux de Fernando Haddad la voyaient d'un oeil plus favorable.

1.500.000 C'est le nombre de fonctionnaires risquant de ne pas recevoir leur 13e mois cette année. L'Estadão souligne ainsi que les Etats de Minas Gerais, du Rio Grande do Sul, du Rio Grande do Norte et de Rio de Janeiro ont actuellement les caisses vides, mais qu'ils étaient à la recherche de solutions afin d'éviter cette situation. Le Rio Grande do Sul avait déjà rencontré ce problème l'an passé et avait été obligé de régler le 13e mois de l'année 2017 en plusieurs fois, le total n'ayant toujours pas été versé sur le compte des employés. Le quotidien pauliste explique également que depuis trois ans, le Minas Gerais paye à ses fonctionnaires ce 13e mois en quatre fois au cours de l'année suivante. Si l'Etat de Rio de Janeiro s'est engagé à en réaliser le paiement d'ici à fin décembre - qui est le délai légal - diverses sources interrogées par le journal se sont montrées dubitatives quant au réalisme de cette information. Dans le Rio Grande do Norte, depuis plusieurs mois, les fonctionnaires sont habitués à recevoir leur salaire à des dates aléatoires.

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