Vous êtes restés loin de l'actualité ce week-end ? Pas de panique, Bom Dia Brésil revient sur les principales informations de ces derniers jours.
Brasilia envoie des troupes après les attaques contre des Vénézuéliens au Roraima
Le gouvernement brésilien a décidé dimanche 19 août d’envoyer 120 hommes des forces armées en renfort dans l’État du Roraima, qui a été le théâtre de violences contre des immigrés vénézuéliens ce week-end. Samedi, dans la ville de Pacaraima, des habitants ont attaqué des tentes et des abris d'immigrants vénézuéliens, en tirant des coups de feu et en brûlant une partie de leurs affaires, rapporte Agência Brasil. Une vague de violences survenue après qu'un commerçant local a été agressé, conduisant environ 1.200 Vénézuéliens à traverser la frontière avec le Brésil pour rentrer au Venezuela. Outre l’envoi de troupes, Brasila a annoncé d’autres mesures pour répondre à la crise frontalière avec le Venezuela, dont l’intensification du déploiement des réfugiés vénézuéliens dans d’autres Etats brésiliens et la création d’un abri transitoire dans le Roraima, entre Boa Vista et Pacaraima, pour l'assistance humanitaire des immigrants.
Un comité de l’ONU recommande de valider la candidature de Lula
Le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a publié vendredi 17 août un document demandant au gouvernement brésilien de reconnaître les droits politiques de l'ancien président Lula, incarcéré depuis le 7 avril dernier. Selon Agência Brasil, ce document indique que Lula, bien qu'emprisonné, devrait pouvoir exercer ses droits politiques en tant que candidat à la présidence, y compris un accès approprié aux médias et aux membres de son parti politique. Pour les avocats de l’ancien président et le Parti des travailleurs (PT), il s’agit d’une reconnaissance de la violation des droits civils et politiques de Lula. Le ministère brésilien des Affaires étrangères a publié une déclaration informant que la demande de l'ONU allait être adressée à la justice et que les conclusions du comité, qui est composé d’experts issus de différents pays, étaient des « recommandations », « sans effet juridiquement contraignant ». Les experts de l’ONU ont également déclaré que si leur recommandation n’était pas suivie, le droit de vote de Lula pourrait subir un « préjudice irréparable ». Ils ajoutent également que leur demande « n'implique pas qu'une décision ait été prise sur le fond de l'affaire », à savoir la condamnation pour corruption passive et blanchiment d’argent de Lula à 12 ans et 1 mois de prison.
Marina Silva sermonne Jair Bolsonaro lors du deuxième débat présidentiel
Les questions économiques ont été au centre du deuxième débat entre les candidats à la présidence de la République brésilienne, organisé par RedeTV! vendredi 17 août. Un débat auquel participaient encore une fois 8 des 13 candidats : Guilherme Boulos (Psol), Alvaro Dias (Podemos), Cabo Daciolo (Patriota), Ciro Gomes (PDT), Geraldo Alckmin (PSDB), Henrique Meirelles (MDB), Jair Bolsonaro (PSL) et Marina Silva (Rede). Les candidats ne bénéficiant pas d’une représentation parlementaire suffisante n’avaient pas été conviés, de même que Lula, emprisonné depuis le 7 avril dernier. D’après UOL, RedeTV! avait initialement prévu de laisser un pupitre vide avec le nom du candidat du PT, mais parmi les huit candidats participant, sept ont voté contre cette initiative, seul Guilherme Boulos y étant favorable. Les échanges entre les différents candidats ont parfois été musclés lors de ce 2e débat, dont Marina Silva est ressortie gagnante, selon de nombreux médias brésiliens. Le fait d’arme de la candidate ? Avoir sermonné son adversaire Jair Bolsonaro (voir l'extrait vidéo ci-dessous), qui défendait le port d'arme. « Vous pensez pouvoir tout résoudre dans les cris et la violence, lui-a-t-elle lancé. Nous sommes des mères, nous élevons nos enfants, ce que veut une mère, c'est de voir un enfant éduqué pour être un bon citoyen et vous enseignez à nos nos jeunes qu’ils doivent résoudre des problèmes en criant, Bolsonaro. Vous êtes député, vous êtes père de famille. Un jour, vous avez pris la petite main d'un enfant et lui avez montré comment tirer. »
Brasileirão : le São Paulo FC toujours leader, Flamengo dévisse
C'est déjà la mi-saison et Flamengo n’y arrive plus. Battus 3-0 dimanche à Curitiba par le relégable Atlético Paranaense, les rubro-negro ont glissé par la même occasion à la 3e place du championnat brésilien. Ils sont devancés par le São Paulo FC, qui a confirmé sa place de leader et de « champion d'automne » en dominant Chapecoense 2-0 et l’Internacional, vainqueur 1-0 de Parana. Les autres vainqueurs de cette 19e journée sont Santos (3-0 contre le Sport Recife), Grêmio (1-0 sur le terrain de Corinthians), Palmeiras (3-0 sur le terrain de Vitoria) et l’Atlético Mineiro (3-0 sur le terrain de Botafogo). Cruzeiro a concédé le match nul (1-1) contre Bahia, de même que l’América Mineiro face à Fluminense (0-0). Ce lundi soir, Vasco da Gama reçoit Ceara pour clore cette 19e journée.