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Un supporter de Chapecoense (Flickr/Chapecoense Official)

Ce qu'il faut retenir du week-end : Marina Silva, sondage, prisons de Brasilia, Russie 2018, Chapecoense

Vous êtes restés loin de l'actualité ce week-end ? Pas de panique, Bom Dia Brésil revient sur les principales informations de ces derniers jours.

Marina Silva candidate à la présidentielle 2018

José Cruz / Agência Brasil

On connaît une candidate officielle de plus à la prochaine présidentielle brésilienne. Marina Silva a annoncé samedi se mettre à disposition de son parti, Rede Sustentabilidade, afin de concourir au Planalto. Il faudra cependant attendre avril pour que le congrès de sa formation approuve sa candidature et les mois suivants, jusqu'à août, pour que soit déterminé son ticket en cas d'alliance avec d'autres partis. En 2014, Marina Silva s'était alliée à Eduardo Campos (PSB), qui concourait en numéro un, avant qu'elle ne le remplace après sa mort accidentelle le 13 août 2014. Elle avait terminé 3e du premier tour, avec 21,3% des voix, soit la même position que lors de sa première candidature, en 2010 (19,33 %). Dans le dernier sondage en date, paru samedi, Marina Silva est également 3e, avec 9 % d'intentions de vote, loin derrière Lula (34 %) et Jair Bolsonaro (17 %).

A l'occasion de son annonce, l'ancienne ministre de Lula a critiqué ses deux principaux adversaires, indiquant que « ce n'est pas le moment pour les sauveurs de la patrie », selon UOL. « Il n'y a que les tyrans qui offrent un destin. Les démocrates offrent la possibilité d'un monde meilleur, un pays meilleur, construit par des hommes et des femmes », a-t-elle souligné, prônant un « présidentialisme de proposition » et non de coalition.

Lula toujours favori de la prochaine présidentielle

L'ancien président Lula (Agência Brasil).

Les sondages se suivent et se ressemblent pour l'ex-président brésilien. Dans le dernier Datafolha de samedi, Lula est toujours premier des intentions de vote au premier tour (34 %), devant Jair Bolsonaro (17 %), Marina Silva (9 %), Geraldo Alckmin (6 %) - désormais adoubé par le maire de São Paulo, João Doria - et Ciro Gomes (6 %). Parmi les autres « petits » candidats sondés, on retrouve, entres autres, l'actuel président Michel Temer (1 %) et le ministre des Finances Henrique Meirelles (1 %). A noter que la somme des votes blancs et nuls atteint 12 %.

Au second tour, Lula reprend le Planalto dans tous les scénarios : 52 %-30 % face à Geraldo Alckmin, 48 %-35 % face à Marina Silva, 51 %-33 % face à Jair Bolsonaro. Geraldo Alckmin battrait lui Ciro Gomes de peu (35 %-33 %) et Marina Silva s'imposerait contre Jair Bolsonaro (46 %-32 %).

Dans un premier tour sans Lula, Jair Bolsonaro prendrait la tête (21 %), devant Marina Silva (16 %), Ciro Gomes (12 %), qui récupérerait le plus de votes pro-Lula, et Geraldo Alckmin (9 %). Le nom le plus cité pour remplacer Lula serait l'ancien maire de São Paulo Fernando Haddad, mais il ne recueillerait que 3 % des votes. A noter qu'en cas d'absence de Lula, la part des votes blancs et nuls atteindrait de 25 à 30 %.

Le District fédéral, mauvais élève de la surpopulation carcérale

Une des unités du complexe pénitentiaire de Papuda à Brasilia (Valter Campanato/Agência Brasil)

La justice du District fédéral (DF) a condamné l'Etat à verser au Fonds pénitentiaire une indemnité d'un million de reais pour dommages moraux collectifs en raison du surpeuplement de ses prisons. La plainte a été déposée par le Défenseur public, équivalent brésilien du Défenseur des droits français, qui a déclaré que la situation dans les prisons du District « viole les droits fondamentaux des prisonniers ».

Selon G1, un rapport joint au dossier montre que les six unités pénitentiaires du DF comptent 7 100 places, mais qu'elles hébergent actuellement quelque 15 000 prisonniers. Le taux d'occupation de 215 % est supérieur à la moyenne nationale, qui s’élève déjà à 161 %. Un surpeuplement qui donnerait au District fédéral le troisième taux d'occupation carcérale le plus élevé du pays.

Le logo officiel de la Coupe du monde 2018

Russie 2018 : le Brésil avec la Suisse, le Costa Rica et la Serbie

Le tirage au sort de la prochaine Coupe du monde de football a eu lieu vendredi à Moscou, offrant un groupe E plutôt abordable pour le Brésil. Il affrontera d’abord la Suisse le 17 juin à Rostov, puis le Costa Rica le 22 juin à Saint-Pétersbourg et enfin la Serbie le 27 juin à Moscou. Si elle passe, la Seleção de Tite aura affaire en huitièmes de finale au premier ou deuxième du groupe F, l’un des plus relevés du tournoi, avec l’Allemagne, le Mexique, la Suède et la Corée du Sud. Selon les prévisions « sur le papier », le Brésil pourrait retrouver la France en demi-finale.

Chapecoense, la belle histoire de la dernière journée du Brasileirão

Lors de Chapecoense-Coritiba. (Sirli Freitas/Flickr/Chapecoense Official)

La dernière journée du championnat a réservé peu de surprises dimanche 3 décembre. C’est à Chapecó qu’on a connu les émotions les plus contrastées. Un an après la catastrophe aérienne qui a décimé l’équipe, Chapecoense l’a emporté 2-1 sur Coritiba et terminé 8e et dernier qualifié pour la Copa Libertadores, tout en condamnant son adversaire du jour à la relégation. Car dans le même temps, à Recife, le Sport a arraché son maintien dans l’élite grâce à une victoire 1-0 contre Corinthians, déjà titré, qui a terminé sa saison en roue libre (deux défaites et un nul sur les trois dernières journées).

Dans la course aux places qualificatives pour la Copa Libertadores, Botafogo (10e, nul 2-2 contre le Cruzeiro) est le grand perdant du jour. Le Fogão a complètement raté sa fin de championnat, avec trois défaites et deux nuls sur les cinq dernières journées et devra se contenter de jouer la Copa Sul-Americana. Flamengo (6e, victoire 2-1 à Vitória) et Vasco (7e, succès 2-1 contre Ponte Preta) ont assuré leur place en Libertadores, rejoignant ainsi Corinthians, Palmeiras (battu 3-0 par l’Atlético Paranaense), Santos (nul 1-1 contre Avaí), Grêmio (dominé 4-3 par l’Atlético Mineiro), Cruzeiro, et Chapecoense. Bahia (12e) et São Paulo (13e) ont fini avec un nul 1-1 digne de leur place dans le ventre mou du Brasileirão.

Les quatre équipes reléguées en Série B sont Coritiba, Avaí, Ponte Preta et l’Atlético Goianiense (lanterne rouge, nul 1-1 contre Fluminense). Elles seront remplacées dans l’élite par l’América Mineiro, l’Internacional, Ceará et Paraná.

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