À Bom Dia Brésil, on s’intéresse aux chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
37.300 C'est le nombre de victimes sur les routes, chaque année, au Brésil, selon des données de DataSus divulguées par Agência Brasil. « Comme si un avion de taille moyenne s'écrasait tous les jours avec 93 passagers à bord. C'est ce que représente ce nombre de vies perdues sur les routes dans notre pays », a déclaré le ministre des Villes, Alexandre Baldy, lors du lancement de la campagne Mai Jaune pour la sécurité routière, mardi 2 mai. Un résultat considérable que le gouvernement semble décidé à combattre. Tout au long du mois de mai, seront donc proposées des actions éducatives, mais aussi des blitz et une intensification de la distribution de contraventions pour les automobilistes. Le site rappelle que le Brésil a adhéré en 2011 au programme des Nations Unies nommé 10 ans d'actions pour la sécurité routière, prévoyant une diminution de 50 % du nombre de victimes à horizon 2020. Depuis cette date, le Brésil a enregistré une baisse de 25 % de morts sur les routes. Le directeur général de la Police fédérale de la route (PRF), Renato Dias, a cependant souligné que même si « Mai Jaune permet de mettre en avant cette thématique auprès de la population », les actions des différentes entités ne peuvent être efficaces « si le conducteur, sur les routes en ville ou à la campagne, n'est pas responsable et n'a pas conscience qu'il a entre ses mains une arme avec une puissance destructrice importante ». D'après la PRF, les cinq premiers motifs d'accidents sont : les excès de vitesse, les dépassements en zone non autorisée, l'alcool, la non utilisation de la ceinture de sécurité et le téléphone portable. C'est d'ailleurs sur ce dernier point que les autorités souhaitent travailler en priorité. « Notre grande préoccupation du moment, c'est l'utilisation du téléphone portable au volant. Maintenant, avec WhatsApp, le risque de détournement de l'attention du conducteur est plus important », conclut Renato Dias.
169 % C'est le pourcentage d'augmentation de la production de vin au Brésil en 2017, par rapport à 2016, selon le Jornal do Brasil. La production mondiale de vin en 2017 a été la plus faible enregistrée depuis 60 ans, chutant de 8,2 % (246,7 millions d'hectolitres). Mises en cause par l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), des « conditions météorologiques défavorables ». Le climat semble en revanche avoir été clément avec le Brésil qui de 1,3 million d'hectolitres en 2016 a atteint une production de 3,4 millions d'hectolitres en 2017. Un bon résultat qui lui permet de devenir le 14e producteur de vin au monde, selon l'OIV. Une hausse impressionnante, mais tout de même une petite goutte dans l'univers vinicole si l'on compare à la production des trois pays leaders : l'Italie avec 39,3 millions d'hectolitres, 36,7 millions pour la France et 33,5 millions pour l'Espagne.
24,38 Voici en mètres la hauteur de la vague la plus haute jamais surfée au monde à Nazaré, au Portugal, un spot chéri des surfeurs. Et c'est un Brésilien, le Pauliste Rodrigo Koxa, 38 ans, qui a battu le record de l'Américain Garrett McNamara, établi à 23,77 m, en novembre 2011 à Nazaré également. Si le surfeur brésilien avait pris cette vague le 8 novembre 2017, la hauteur n'a toutefois été validée que le 28 avril, à l'occasion des Big Wave Awards, une cérémonie organisée chaque année par la Ligue mondiale de surf, couronnant les meilleures prestations de l'année.