À Bom Dia Brésil, on s’intéresse aux chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
43 C’est le nombre de villes des Etats de São Paulo, Bahia, Parana et du District fédéral concernées par une nouvelle opération de corruption, baptisée « Prato feito » (plat préparé) par la police fédérale. Avec 30 villes touchées, l’État de São Paulo est au centre de cette affaire de corruption. Selon Estadão, 85 personnes au moins sont soupçonnées d’avoir détourné des fonds destinés à des écoles publiques. On compte notamment parmi elles 13 maires, 4 anciens maires, 27 fonctionnaires et 40 personnes issues du secteur privé. 154 mandats de perquisition ont été délivrés. L’enquête porte sur 65 contrats de restauration, d’uniformes et de fournitures scolaires dont le montant total s’élèverait à 1,6 milliard de reais. « Ce qui est choquant dans cette enquête, c’est l’inexécution contractuelle de la fourniture de repas scolaires », a déclaré la commissaire de la police fédérale Melissa Pastor. « Nous avons enregistré des cas de livraison de biscuits à la maïzena avec du lait dilué, de lait remplacé par du jus, ou des enregistrements audio d'hommes d'affaires qui disaient: "Arrêtez la viande, donnez des œufs tous les jours à ces enfants." C’est indigne. »
56,5 % C’est la hausse des bénéfices réalisés par Petrobras sur un an. La compagnie pétrolière brésilienne a enregistré un résultat net de 6,96 milliards de reais au premier trimestre 2018, soit une augmentation de 56,5 % par rapport au résultat du premier trimestre 2017. Selon Metro Jornal, c’est la meilleure performance pour un premier trimestre depuis 2013, quand le résultat avait atteint 7,69 milliards de reais. Le quotidien relève que Petrobras a bénéficié d’un contexte favorable, avec une hausse des prix du pétrole au niveau mondial qui a permis à la compagnie d'augmenter les marges de ses exportations.
15.000 En reais, c’est le prix du tatouage insensé que s’est offert José Maurício dos Anjos. Chauffeur routier à Joinville (Santa Catarina) cet homme de 33 ans arbore un maillot du Flamengo réalisé à l’encre et qui recouvre 40 % de la surface de son corps. Un groupe d’amis a participé au financement de ce tatouage, dont José Maurício rêvait depuis qu’il avait 14 ans, rapporte UOL. En près d’un an, le supporter du Flamengo aura passé pas moins de 90 heures sur la table du tatoueur.