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En 2017, le Tropicalisme a fêté ses 50 ans

En 2017, le Brésil a fêté les 50 ans du Tropicalisme. Un mouvement musical et culturel impulsé par quelques artistes dont la carrière ne faisait que commencer. Un soir d’octobre 1967, Gilberto Gil et Caetano Veloso montent sur la scène du troisième festival Record de musique populaire brésilienne (MPB). Gilberto Gil interprète Domingo no Parque, accompagné d’Os Mutantes, Caetano Veloso chante Alegria, Alegria. Deux chansons qui ont pour point commun de rompre avec les codes musicaux de l’époque : guitares électriques, influences rock, bossa nova, samba, rumba, bolero ou baião... le Tropicalisme partait à la recherche d’un « son universel ».

Expérimenter

Le terme Tropicalia avait été employé pour la première fois par l’artiste plasticien carioca Hélio Oiticia lors d’une exposition au Musée d’art moderne de Rio de Janeiro en 1967.La génération d’artistes emmenée notamment par Gilberto Gil, Caetano Veloso et Gal Costa avait un mot d’ordre : expérimenter et faire un souffler un vent de fraîcheur sur un Brésil contrôlé par la dictature militaire. Trop subversif pour être toléré par la dictature militaire, le mouvement a duré à peine deux ans : en décembre 1968, Gilberto Gil et Caetano Veloso sont envoyés en prison, puis contraints de s’exiler à Londres. Mais ces deux années ont légué au Brésil une influence profonde sur la société, sa musique, sa mode et ses mœurs. Et quelques monstres sacrés de la MPB.

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