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Valter Campanato/Agência Brasil

La décla de la semaine : « Il y a deux ans et demi, Petrobras était presque un gros mot »

Petrobras va mieux, se relevant peu à peu des terribles soubresauts provoqués par l’opération Lava Jato. Saluant cette nouvelle ère jeudi au Planalto, Michel Temer a estimé que le groupe pétrolier brésilien avait retrouvé son prestige après que son nom a presque été synonyme d’injure.

« Il y a deux ans et demi, Petrobras était presque un gros mot. Parce qu'elle était très démoralisée et Pedro Parente (président de Petrobras, ndr) a pu, avec l’aide du ministère des Mines et de l'énergie, restaurer Petrobras pour que je puisse dire exactement ces mots. C'est pourquoi nous veillerons à ce que Petrobras reste une référence de professionnalisme au Brésil et dans le monde », a déclaré le président brésilien, cité par Agência Brasil.

Les abus « ont été effacés, éliminés »

Un nouveau plan d’affaires et de gestion a été présenté à cette occasion, que Michel Temer veut transparent : « Si par le passé il y a eu des abus à Petrobras, ils ont été effacés, éliminés. Et ils permettent à Pedro Parente et Fernando Coelho Filho (ministre des Mines et de l'énergie, ndr) de présenter un plan de travail avec des milliards (de reais) d’investissement. Et ce n'est pas un plan populiste, pour demain ou plus tard. Il va de 2018 à 2022. C'est un plan responsable, comme tous les actes du gouvernement ».

Pour l’an prochain, Petrobras vise la production de 2,7 millions de barils par jour, visant les 3,5 millions en 2022. Au début du mois, l’entreprise a récupéré auprès de la justice brésilienne 650 millions de reais qui avaient été détournés de ses caisses, pour un total de 1,4 milliard de reais obtenus depuis 2014 sur les 6,2 milliards perdus dans le système de corruption.

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