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Diaporama : à la Sorbonne, Dilma Rousseff évoque la situation du Brésil

C’est un auditoire conquis d’avance qui a reçu hier Dilma Rousseff, à l'Amphithéâtre Richelieu à la Sorbonne. Avant la conférence intitulée « Le Brésil est-il encore le pays du futur ? Jeunesse, éducation et démocratie », l’ancienne présidente du Brésil a été présentée comme la « plus illustre citoyenne brésilienne » par Alain Tallon, le doyen de l’Université parisienne. Celui-ci a tenu à souhaiter la bienvenue à tous les Brésiliens à la Sorbonne, « en raison des liens étroits qui unissent la France et le Brésil ». Il a également exprimé sa solidarité et celle de l’université parisienne avec les universités brésiliennes « en cette période difficile ».

Pendant près de deux heures, Dilma Rousseff est notamment revenue sur l’actualité mouvementée de ces dernières années au Brésil, dont sa destitution, ainsi que l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro, avec selon elle, « le soutien des médias, des forces armées, du marché et des secteurs politiques ». Le président d’extrême-droite, copieusement sifflé par l’amphithéâtre, que n’a pas manqué d’égratigner la dame en rouge : « Bolsonaro n'a pas la puce de modération dans son logiciel : il est grossier et misogyne ». 

Un débat organisé par Arbre et Red

Cet événement était organisé par l'Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe (Arbre) et le Réseau européen pour la démocratie au Brésil (Red.br), avec le soutien de l'IHEAL-Paris 3. Le débat était animé par Olivier Compagnon et la conférence était précédée de la projection du documentaire Encantado. Le Brésil désenchanté de Filipe Galvon.

Avant la soirée à la Sorbonne, Dilma Rousseff avait longuement rendu visite à la Fête de l’Humanité organisée à la Courneuve samedi 14 septembre. Mais aussi au chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, le 17 septembre, dans son bureau de l’Assemblée Nationale.

(Cliquez sur la première photo pour lancer le diaporama)

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