À Bom Dia Brésil, on s’intéresse aux chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
14 En minutes, c’est le temps passé au sol par Neymar depuis le début de la Coupe du monde 2018. Un décompte réalisé par des journalistes de la télévision publique suisse RTS, qui ont chiffré très exactement à 13 minutes et 50 secondes les roulades et complaintes théâtrales de l’attaquant brésilien sur les quatre matchs auxquels il a participé. Un comportement critiqué et moqué par les observateurs et les réseaux sociaux dès la première rencontre contre la Suisse, sans beaucoup d’effet sur la conduite de Neymar : lors du huitième de finale gagné par le Brésil face au Mexique, Neymar est resté au sol cinq minutes et 29 secondes après une faute. Ce qui ne l’a pas empêché d’être à l’origine du 2e but brésilien en fin de rencontre. A sa décharge, l’attaquant de la Seleção n’est pas ménagé par les défenseurs qui croisent son chemin en Russie. Il est le joueur qui a subi le plus de fautes dans cette Coupe du monde : 23 en quatre matchs.
30 C’est le nombre d’années de prison ferme auquel à été condamné le 2 juillet l'homme d'affaires Eike Batista par le 7e Tribunal fédéral de Rio de Janeiro, pour corruption et blanchiment d'argent. Comme le rapporte Agência Brasil, Eike Batista, un temps considéré l’homme le plus riche du Brésil, était accusé d'avoir fait des paiements indus de 16,5 millions de dollars à l'ancien gouverneur de Rio Sérgio Cabral en 2011 et d'avoir tenté de cacher ces pots-de-vin dans le cadre d'une opération de blanchiment d'argent. Selon la plainte déposée par le ministère public fédéral, pour dissimuler le paiement, une société offshore avait été créée, Arcadia Associados. Cette dernière avait signé un contrat fictif avec la société Centennial Asset Mining Fund, propriété d'Eike Batista, pour l'acquisition possible d'une mine d'or. Dans la même affaire, Sérgio Cabral a également été condamné à 22 ans et huit mois de prison pour corruption passive, blanchiment d'argent et évasion de devises étrangères. C'est la sixième condamnation de l'ancien gouverneur pour des affaires de corruption dans l'État de Rio de Janeiro. Les peines cumulées auxquelles il a été condamné dépassent les 120 ans de prison.
11,9 % C’est la proportion de femmes maires au Brésil, selon le Profil des municipalités brésiliennes, un document publié ce jeudi 5 juillet par l'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE). Selon Agência Brasil, le rapport montre qu’à l’issue des élections municipales de 2017, 4.908 hommes administraient des villes au Brésil, contre seulement 662 femmes. Après les élections de 2013, la proportion de femmes maires était légèrement plus élevée, à 12,1 %. C’est dans le Nordeste que l’on trouve le plus de femmes maires (16,3 % des municipalités en 2017, contre 16,5 % en 2013). Et c’est dans le Sud (8 %) et le Sud-Est (8,8 %) que les femmes sont le moins bien représentées. L’État d’Espírito Santo figure au dernier rang, avec seulement 5,1 % de femmes maires. Le rapport de l’IBGE montre toutefois que de réels progrès ont été enregistrés depuis de début du XXIe siècle : en 2001, le Brésil ne comptait que 6 % de femmes maires.