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(Flickr/Jeso Carneiro)

Chômage, sous-marin, corruption : trois chiffres, trois infos

À Bom Dia Brésil, on s’intéresse aux chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

14 En mois, c’est le temps passé en moyenne par un Brésilien pour trouver un emploi en 2017. Soit deux mois de plus qu’en 2016, selon une enquête réalisée par le Service de protection du crédit (SPC Brasil) et la Confédération de commerçants CNDL. 59 % de ces demandeurs d’emploi de longue durée sont des femmes, dont l’âge moyen est de 34 ans. Fin 2017, le chômage touchait 12,3 millions de personnes au Brésil, soit 11,8 % de la population active.

(Naval Group)

6,7 milliards En euros, c’est le montant du contrat signé en 2009 entre Naval Group (ex-DCNS) et le Brésil, pour la fourniture de quatre sous-marins conventionnels (de type Scorpène) et d’un sous-marin à propulsion nucléaire. Mardi 20 février 2018, le président Michel Temer a participé à Itaguaí (Rio de Janeiro) au transfert des sections du premier sous-marin Scorpène de la Marine brésilienne vers le bâtiment principal du chantier de construction des sous-marins. Les trois sections de ce sous-marin, le Riachuelo, ont été construites et pré-équipées à Itaguaí par le chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), filiale de Naval Group et Odebrecht. Elles seront jonctionnées (soudées) avant l’été 2018, et le Riachuelo devrait être mis en service en 2020. La réalisation des trois autres sous-marins Scorpène se fera à raison d’un par an en moyenne.

A Brasilia en 2015 (Agência Brasil).

96e C’est la position du Brésil dans le classement 2017 de la perception de la corruption dans le secteur public de 180 pays, selon une enquête de l’ONG Transparency International. Soit un recul de 17 places par rapport au classement précédent, où le Brésil figurait en 79e position. Selon Bruno Brandão, représentant de l’ONG pour le Brésil cité par Metro Jornal, « les facteurs structurels de corruption restent omniprésents. Il n’y a même pas eu une esquisse de réponse systémique au problème de la corruption. Au contraire, la vieille politique qui s’accroche au pouvoir sabote toute tentative d’aller dans cette direction. » Selon le classement 2017, la Nouvelle-Zélande est le pays le moins corrompu au monde, et la Somalie est dernier de la classe. En Amérique du Sud, le Brésil est au même niveau que la Colombie et le Pérou, mieux classé que la Bolivie, l’Equateur, le Paraguay et le Venezuela, mais moins bien que le Chili et l’Argentine.

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