À Bom Dia Brésil, on s’intéresse aux chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
1,4 En milliards de reais, c’est l’économie annuelle sur les ressources consacrées à la santé que permettrait l’universalisation de l’assainissement de base au Brésil. Une estimation issue du panorama du secteur de l'assainissement, présenté mardi 7 août lors de la 7e réunion nationale des eaux à São Paulo, qui prend en compte le coût des maladies causées par l’absence de collecte des eaux usées et le manque d’approvisionnement en eau de qualité pour la population. Selon l’enquête, sur les 5.570 municipalités brésiliennes, seules 1.600 environ ont au moins une station d'épuration. « Depuis 2013, les investissements dans l’eau et les eaux usées au Brésil n’atteignent pas le montant prévu, explique le président du Syndicat national des concessionnaires privés de services publics d’eau et d’assainissement, Alexandre Lopes, cité par Agência Brasil. De 2014 à 2016, les investissements dans le secteur ont diminué de 9 % par an en moyenne. » Au Brésil, 100 millions de personnes n’ont pas d’accès à la collecte des eaux usées et plus de 35 millions ne bénéficient pas d’eau potable.
15 En heures, c’est le temps pendant lequel la frontière entre l’État brésilien du Roraima et le Venezuela a été fermée lundi 6 août. Seuls les Vénézuéliens pouvant justifier être résidents au Brésil étaient autorisés à y entrer. Un juge de première instance du Roraima avait pris cette décision dimanche 5 août, arguant qu’il était « impératif de rejeter l'idée qu'en matière d'immigration, l’Union peut tout faire et que les Etats et les municipalités doivent supporter », rapporte Agência Brasil. Mais le tribunal régional fédéral a annulé cette décision. Rosa Weber, juge du Tribunal suprême fédéral, a également rejeté mardi 7 août la demande faite en avril par le gouvernement du Roraima de fermer la frontière de l’Etat avec le Venezuela. Selon G1, chaque jour, 400 à 500 Vénézuéliens entrent au Brésil en traversant la frontière avec le Roraima. Près de 17.000 d’entre eux y ont demandé asile au premier semestre 2018.
74 % C’était la part d’accidents de la circulation impliquant des motos au Brésil en 2017, selon des données collectées par l’administrateur de l’assurance DVAT, rendues publiques fin juillet. Sur 384.000 accidents de la route enregistrés l’an dernier, 285.000 concernaient des motards. Ces accidents sont essentiellement le fait de pilotes masculins : d’après Agência Brasil, 80 % des décès dans les accidents de moto et 79 % des invalidités permanentes concernaient des hommes.