Sign in / Join
L'ancien président Lula, le 7 avril 2018 (Agencia Brasil)

Lula, Bolsonaro, chauffeurs routiers : trois chiffres, trois infos

A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

8 ans et 10 mois C’est la nouvelle peine de prison que doit purger Lula dans l’affaire du triplex de Guaruja, selon UOL. Les juges du Tribunal Supérieur de justice du Brésil ont accordé mardi 24 avril un allégement de 3 ans et 2 mois de sa peine de prison pour corruption. Cet allégement est la première éclaircie judiciaire qu’entrevoit le prisonnier le plus célèbre du Brésil. De plus, du fait de cette mesure, Lula aura bientôt effectué un sixième de sa condamnation et pourra alors passer à un régime carcéral de semi-liberté. Ce régime lui donnerait la possibilité d’avoir un travail ou de suivre une formation à l’extérieur, mais l’obligera tout de même à passer la nuit en prison. Jusque-là, Lula a toujours clamé son innocence, estimant qu’il n’est qu’un « prisonnier politique ». Reste que les démêlés de l’ancien président avec la justice risquent de continuer à nourrir l’actualité : en février dernier, Lula avait également été condamné en première instance à 12 ans et 11 mois de prison dans l’affaire de sa maison de campagne d’Atibaia. Ses avocats ont fait appel. L’ancien président est également inculpé dans cinq autres affaires.

Le président brésilien Jair Bolsonaro à Brasilia le 12 mars 2019 (Antonio Cruz/Agência Brasil)

35 % C’est la cote de popularité du gouvernement Bolsonaro, selon un sondage Ibope commandé par la CNI (Confédération nationale de l’industrie). Selon UOL, les résultats du sondage d’opinion du gouvernement actuel donnent à l'inverse 27 % d’avis défavorables ou très défavorables. L’enquête réalisée par l’Ibope confirme, par conséquent, un sondage publié en mars qui avait donné 34 % d’avis favorables au gouvernement. Jair Bolsonaro a ainsi la plus basse cote de popularité pour un président en début de mandat (Dilma Rousseff avait obtenu au même moment 56 % d’avis favorables, tandis que Lula obtenait 51 % en mars 2003). Pour autant, par contradiction, 51 % des répondants du sondage considèrent que le gouvernement en place est « meilleur » que l’ancien gouvernement de Michel Temer.

Sur une route fédérale, dans l'Etat de Rio de Janeiro, en mai 2018 (Agência Brasil)

10 % C’est l’augmentation qu’a subi, en moyenne, le prix du diesel au Brésil, selon G1. Devant cette augmentation du prix du diesel, l’Agence national des transports terrestres (ANTT) a réagi en réajustant le tableau de fret de 4,13 %. Les tarifs de frets réguliers sont en vigueur depuis le milieu de l’année dernière et font partie des mesures prises par le gouvernement Temer pour aider à mettre fin à la grève historique des chauffeurs routiers qui avait paralysé le pays l’an dernier. Devant cette nouvelle augmentation du prix du diesel, les représentants des chauffeurs routiers ont rencontré le gouvernement appelant à un contrôle renforcé de l’application du tableau de fret et menacé d’une nouvelle grève. Le ministère de l’Infrastructure a alors publié, lundi 22 avril, une note dans laquelle il annonçait qu’il allait réajuster le tableau créé l’an dernier en fonction de l’évolution du coût du diesel. Pour le moment, les chauffeurs routiers ont décidé d’accorder leur confiance au gouvernement et ont renoncé à la grève.

Laisser une réponse