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Le complexe pénitentiaire de Manaus (Agência Brasil)

Massacre à Manaus, Avianca, crime homophobe : trois chiffres, trois infos

A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

55 C’est le nombre de morts après des affrontements survenus dimanche 26 et lundi 27 mai dans une prison de Manaus (Amazonas). Les violences ont débuté dimanche par une rixe qui a fait 15 morts et se sont poursuivies lundi, avec cette fois 40 personnes tuées, la plupart par strangulation. Les meurtres ont été commis pendant le temps réservé aux visites : une première pour le Brésil, pays au 727.000 détenus. L’administration a par la suite expliqué avoir évité une catastrophe encore plus grande grâce à une intervention efficace et rapide de la police militaire. Selon les responsables de l’établissement pénitencier, il y aurait pu avoir plus de 200 morts. Ce n’est pas la première fois que les prisons de l’Amazonas sont touchées par des violences de ce type. En janvier 2017, une rébellion sanglante avait fait 56 morts. Selon G1, les autorités soupçonnent que le massacre était motivé par une dispute pour le commandement d’une même faction criminelle.

(Wikipedia)

1.000 C’est le nombre d’employés que compte licencier Avianca en juin 2019 selon G1. La quatrième compagnie aérienne brésilienne connaît des difficultés depuis décembre. Ainsi, en janvier 2019 l’effectif de la compagnie était de 5.633 personnes. Il est ajourd’hui de 2.687 travailleurs et devrait donc encore baisser dans les prochains mois. Pour faire face à cette crise, la société, placée en redressement judiciaire, a tenté de vendre une partie de ses actifs aux enchères. Azul, Gol et Latam ont déjà manifesté leur intérêt. Ces compagnies dominantes convoitent avant tout les créneaux horaires (autorisations d'atterrissage et de décollage) d'Avianca. Toutefois, la vente aux enchères de la compagnie a pour le moment été suspendue par une ordonnance du tribunal brésilien.

17 C’est le nombre de coups de couteau qu’a reçu une personne homosexuelle au Complexo de Maré (Rio de Janeiro), selon G1. L’attaque lui a été fatale. La victime s’appelait Luiz Pereira. Il était âgé de 53 ans. Selon la police, le crime serait bel et bien de nature homophobe. L'affaire a été renvoyée à la Commission de lutte contre la discrimination de l'Assemblée législative de l'État de Rio de Janeiro (Alerj). Le président de la commission, le député d'Etat Carlos Minc, a déclaré qu'il avait envoyé des lettres aux responsables de l’enquête pour ne pas laisser ce type d’affaire impunie. Carlos Minc a également affirmé que Luiz Pereira, qui est une personne « pauvre, exclue et gay », sera « défendu » par le défenseur public.

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