A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
18 C'est le nombre de villes, sur les 20 plus violentes du Brésil, qui sont situées dans le Nord et le Nordeste. L'Institut de recherche économique appliquée (Ipea) a en effet dévoilé lundi des données montrant une augmentation certaine du nombre de morts violentes dans ces deux zones, selon Valor. Le quotidien économique explique que cette hausse serait le résultat de trois facteurs : une guerre menée par des narcotrafiquants, certaines des routes locales sont les principaux couloirs de trafic de drogue et le commerce illégal de bois y est très actif. Le classement prenant en compte les villes de plus de 100.000 habitants, la ville la plus violente du Brésil est actuellement Maracanaú (Ceará). Elle devance Altamira (Pará), dont la prison locale a été le théâtre d'une mutinerie sanglante la semaine dernière. En troisième place, vient São Gonçalo do Amarante (Rio Grande do Norte). A contrario, l'Etat de São Paulo domine le classement des villes les moins violentes, avec 14 villes indiquées sur 20 recensées. Jaú vient en tête, devant Indaiatuba et Valinhos, toutes trois situées dans l'Etat pauliste.
10 C'est le nombre d'heures qu'a duré la session menant au second tour du vote des députés concernant la réforme des retraites. Le texte de base a été approuvé avec 370 députés en faveur, 124 contre et 1 abstention. Les députés ont rejeté toutes les huit propositions de modification qui avaient été soulevées, d'après l'Estado de S.Paulo. L'âge minimum pour prendre sa retraite sera donc de 65 ans pour les hommes et de 62 pour les femmes. Ces dernières, si elle travaillent dans le secteur privé, devront cotiser durant au moins 15 ans, contre 20 ans pour les hommes. Dans la fonction publique, au moins 25 ans de cotisation seront requis tant pour les hommes que pour les femmes. Le projet de loi va maintenant être envoyé pour examen et vote au Sénat. Le gouvernement espère que le vote des sénateurs aura lieu entre le 20 et le 30 septembre. La réforme des retraites, pouvant amener le Brésil à réaliser environ 900 milliards de reais d'économie sur les 10 années à venir, a toujours été présentée par le gouvernement de Jair Bolsonaro comme son principal objectif pour l'année 2019.
36,8 % C'est le pourcentage d'augmentation des bénéfices qu'a enregistré Banco do Brasil au deuxième trimestre, si l'on compare avec la même période de l'an dernier. Ce qui représente un bénéfice de quelque 4,4 milliards de reais. Un bond spectaculaire trouvant son origine dans le fait que la banque publique a cette année payé beaucoup moins d'impôts que l'an dernier, selon la Folha de S.Paulo. Alors que l'an dernier, Banco do Brasil avait payé 1,8 milliard de reais d'impôts sur le revenu et de Contribution sociale sur le bénéfice net (CSLL), l'établissement bancaire n'a déboursé cette année pour cette même période que 570 millions de reais. L'établissement public, quant à lui, explique ce résultat positif notamment par l'augmentation du nombre de crédits octroyés aux ménages ainsi qu'aux petites et moyennes entreprises.