A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
60,5 millions En reais, c’est la somme que le gouvernement brésilien cessera de collecter avec l’entrée en vigueur du nouveau décret signé par le président Bolsonaro qui permettra, à partir du 17 juin, aux Américains, Japonais, Canadiens et Australiens de voyager au Brésil sans visa. Le décret permettra ainsi aux ressortissants de ces pays d’« entrer, de sortir, de transiter et de rester sur le territoire de la République fédérale du Brésil, sans intention de s'établir, à des fins touristiques, commerciales, de transit, artistiques ou sportives ou dans des situations exceptionnelles d'intérêt national », selon Valor. Ce nouveau décret intervient alors que Jair Bolsonaro a rencontré mardi son homologue américain à Washington. Aucune contrepartie, ni réciprocité n’a pour le moment été annoncée. L’objectif de cette exemption unilatérale est alors, pour le Brésil, d’ouvrir un peu plus le pays au tourisme, ce qui devrait, selon le gouvernement, engendrer de nouvelles recettes et créer des emplois. Pour les professionnels du tourisme, la mesure pourrait aider le pays à doubler le nombre de touristes étrangers d'ici à 2022. En 2017, ils étaient 6.6 millions. L'objectif du gouvernement est d'atteindre 12 millions en trois ans. Le Brésil a délivré 258.437 visas aux citoyens des quatre pays concernés en 2018, dont 70 % pour des citoyens nord-américains.
100.000 En points, c’est le nouveau record battu par la Bourse de São Paulo lundi 18 mars à 11h42. Selon UOL, l'indice Ibovespa de la Bourse de São Paulo a atteint ce résultat pour la première fois de son histoire. Ce nouveau record est en partie dû aux réformes pro-marché annoncées par le gouvernement de Jair Bolsonaro. Plus généralement, l’indice boursier a augmenté de 13 % depuis la prise de fonction du président le 1er janvier dernier. Pourtant, les prévisions économiques ne sont pas forcément toutes positives, notamment en termes de croissance économique : le PIB brésilien n’a progressé que de 1,1 % en 2018, et pour 2019, la Banque centrale a réduit de 2,28 % à 2,01 % ses prévisions de croissance. Cela pourrait conduire à une baisse des taux d’intérêt, phénomène négatif pour les investisseurs. Reste que ces derniers voient surtout, pour le moment, de nombreuses opportunités d’investissement pour l’avenir et placent une certaine confiance dans les réformes libérales du gouvernement, qui veut mettre en œuvre de nombreuses privatisations, lancer une réforme des retraites jugée cruciale et réduire l’endettement du pays.
52 Le nombre de nouveaux hôtels ouverts par le groupe Accor en Amérique du Sud en 2018. « Le potentiel de la région est encore énorme si on considère le nombre de chambres pour 1.000 habitants, qui est encore très loin derrière ceux de l’Europe ou de l’Amérique du Nord », souligne Patrick Mendes, CEO d'Accor Amérique du Sud. En 2018, Accor Amérique du Sud a affiché une croissance de son revenu par chambre disponible de 12,3 % et un EBITDA (résultat opérationnel avant dotation aux amortissements et provisions) en hausse de 22,8 %. Côté ouvertures, le segment luxe du groupe attend beaucoup du premier hôtel Fairmont du Brésil à Rio de Janeiro, ancien Sofitel Copacabana, dont l’ouverture est prévue pour le premier semestre 2019.