L’occasion était trop belle. La découverte pour le moins surprenante mercredi de 39 kg de cocaïne à Séville dans les valises d’un militaire du convoi présidentiel à destination du G20 japonais n’a pas manqué de déclencher une nouvelle fois une salve de rires et de critiques sur la Toile à l’encontre de Jair Bolsonaro.
« BolsoNarcos » et « AeroCoca »
Sur Twitter, les mèmes et les mots-dièse ne se sont pas fait attendre. À commencer par l’un des plus retweetés mettant en scène Jair Bolsonaro à la place de Pablo Escobar sur l’affiche de la nouvelle série originale de Netflix BolsoNarcos. Ce mot-dièse était d'ailleurs en tête des tendances mondiales de Twitter mercredi soir.
Stay tuned for the premiere of #BolsoNarcos pic.twitter.com/93XKTEcOg3
— Bibis Pereira (@fabiana0biana) June 26, 2019
Grâce au mot-dièse #AeroCoca, on trouve aussi des choses rigolotes, comme Nowë qui se moque du voyage de Jair Bolsonaro dans une petite vidéo où l’on voit une main traçant de fausses lignes de cocaïne à travers le hublot d’un avion à l’aide d’une carte bancaire et des nuages.
EXCLUSIVO! Imagens da viagem do #AeroCoca do Bolsonaro! pic.twitter.com/2IDqA9iEtb
— Nowë (@nowe_eglath) June 26, 2019
« EXCLUSIVITÉ : les images du voyage de l’#AeroCoca de Jair Bolsonaro »
Toujours sur le ton de la moquerie, André Pereira publie la photo d’un avion suivi par deux grosses traînées blanches et légende ainsi : « Jair Bolsonaro et les forces aériennes brésiliennes se débarrassant des preuves ».
@jairbolsonaro @portalfab se desfazendo das provas. #vazajato #AeroCoca pic.twitter.com/KDSzotoDo4
— André Pereira (@demirante1910) June 26, 2019
Dans le registre « humour noir », Good mocinha, toujours sur Twitter, demande à Dieu pourquoi l’avion présidentiel n’a pas était arrêté en Indonésie plutôt qu’en Espagne. Pour rappel, en Indonésie, le trafic de drogue est puni par la peine de mort.
Why, God? WHY?#NarcoPresidente #BolsoNarcos #BolsonaroTraficante pic.twitter.com/w7vMToqAbj
— Good Mocinha 🇻🇳 (@goodmocinha) June 27, 2019
Jair Bolsonaro a souvent condamné les trafiquants de drogue des favelas, ne les considérant pas comme des « citoyens du bien », mais plutôt dans la veine du « un bon criminel est un criminel mort », promettant de les combattre lorsqu’il serait au pouvoir. Et pourtant, le mème de Daulri, « show do avião », pose une dernière question qui fâche sous forme de quiz : « Où se trouvait le trafiquant avec 39 kg de cocaïne ? Universités fédérales / Favelas / Baile funk / Avion du comité présidentiel ».
SHOW DO #Bolsonarcos pic.twitter.com/tzUNfrt78O
— Daulri (@Daulri1) June 27, 2019