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(DR)

Féminicides, inflation, fièvre jaune : trois chiffres, trois infos

À Bom Dia Brésil, on s’intéresse aux chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

2,95 % Le niveau de l'inflation au Brésil en 2017. Mercredi 10 janvier, l'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE) a signalé que l'indice des prix à la consommation avait terminé l'année dernière à 2,95%, sous le plancher de 3%. Selon la banque centrale, c'est la plus forte baisse des prix alimentaires depuis près de 30 ans qui est à l'origine d'une inflation aussi faible : ils ont reculé de 4,85% en 2017, grâce notamment aux récoltes record qui ont augmenté l'offre alimentaire sur le marché intérieur. Pour 2018, l'objectif d'inflation est de 4,5%, avec une fourchette tolérée allant de 3% à 6%.

Le secrétaire d'Etat à la Santé, David Uip (Rovena Rosa/Agência Brasil).

7.000.000 Le nombre de résidents de l'Etat de São Paulo qui ont été vaccinés contre la fièvre jaune en 2017, selon un bilan du secrétaire d'Etat à la Santé, publié le 10 janvier. D'après Agência Brasil, c'est presque autant que lors de la décennie précédente : entre 2007 et 2016, 7,6 millions de personnes avaient été vaccinées. Les autorités paulistes ne comptent pas s'arrêter là. Elles vont lancer une nouvelle campagne de vaccination contre la fièvre jaune du 3 au 24 février. 53 villes vont être ciblées, l'objectif étant de vacciner 4,5 à 6 millions de personnes supplémentaires. Depuis janvier 2017, 29 cas de fièvre jaune ont été confirmés dans l'Etat de São Paulo, dont 13 décès. Dernier en date, un homme de 54 ans est mort après avoir contracté le virus le 31 décembre à Jarinu, dans la région de Mairiporã. Par ailleurs, les trois parcs qui avaient été fermés dans la zone nord de São Paulo ont pu rouvrir le 10 janvier : le Horto Florestal, le Parque da Cantareira et le Parque Ecológico do Tietê avaient portes closes depuis le mois d'octobre.

Photo Fernando Frazão/Agência Brasil

62% C'est l'augmentation du nombre de féminicides dans l'Etat de Rio de Janeiro en 2017 : selon Agência Brasil, 88 femmes ont été assassinées pour des raisons de genre, généralement issues de la haine, du mépris ou d'un sentiment de propriété sur elles, contre 54 en 2016. Les données ont été publiées le 8 janvier par le Tribunal de justice de l'État de Rio de Janeiro et correspondent à des affaires qui ont débouché sur des procédures judiciaires. Par ailleurs, les registres de l'Institut national de la sécurité publique totalisent 62 féminicides de janvier à novembre 2017 et 225 tentatives de féminicide au cours de la même période. Depuis 2015, le féminicide a été classé au Brésil comme un homicide qualifié. Le crime est prévu dans le Code pénal et dans la loi Maria da Penha.

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