A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
453 C’est le nombre de sites illégaux d’activités minières recensés dans la forêt amazonienne au Brésil. Une information tirée d’une carte publiée lundi par le Réseau amazonien d’information socioenvironnementale géoréférencée (Raisg). Selon la carte, il existe au total 2.557 points illégaux d’extraction de minéraux, tels que l’or, les diamants et le coltan (utilisés dans la production d’appareils électroniques) dans six pays amazoniens. Le Venezuela est le pays qui compte le plus grand nombre de sites illégaux (1.899), suivi du Brésil (453), du Pérou (134) et de l'Équateur (68). On trouve aussi quelques sites en Colombie et en Bolivie. L'une des raisons du développement de l'exploitation illégale de l'or en Amazonie, selon Exame, est le prix élevé de l'or sur le marché. Au Brésil, le cours de l’or a augmenté de 149 % depuis 2010, le gramme atteignant plus de 155,29 reais lundi 10 novembre.
63,1 millions C’est le nombre de de Brésiliens endettés enregistré en novembre, selon une enquête publiée lundi 10 décembre par la Confédération nationale des commerçants (CNDL) et le Service de protection du crédit (SPC). Soit une hausse de 6,03 % par rapport à novembre 2017, la plus forte augmentation pour un mois de novembre depuis 2011. Reste que, malgré ce niveau élevé, le nombre de Brésiliens endettés reste inférieur au record de 63,6 millions enregistré en juin. Pour le président du SPC, Roque Pellizzaro Junior, le taux d’endettement des consommateurs reste important en raison de la lenteur de la reprise économique : « Les deux piliers fondamentaux que sont l'emploi et le revenu sont toujours confrontés à des problèmes. La fin de la récession n'a pas été suffisante pour améliorer les finances du Brésil. La conjoncture économique a entraîné une reprise progressive très lente et des attentes frustrées quant à la consolidation de cette reprise en 2018 », a-t-il déclaré à G1. Selon l'enquête, la progression de l’endettement est plus importante chez les personnes âgées. En novembre, le nombre de Brésiliens endettés âgés de 65 à 84 ans a augmenté de 11,8 %.
40 % C’est la différence de salaire atteinte en moyenne au Brésil entre une femme sans enfant et une mère de trois enfants ou plus. Comme le souligne l'Estadão, en plus des distorsions salariales avec les hommes, les femmes sont confrontées à un autre défi sur le marché du travail : plus elles ont d'enfants, moins leur salaire est élevé. Selon des données de l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE), les femmes sans enfant gagnent en moyenne 2.115 reais par mois. Celles qui ont un enfant perçoivent un salaire 24 % moins élevé. Et dans le cas des familles nombreuses, de trois enfants ou plus, la baisse de revenu est de près de 40 %. D'après l’étude de l’IBGE, une grande partie du problème est due à l'absence de politiques publiques conçues pour maintenir les femmes sur le marché du travail. Le Brésil a clôturé l'année 2017 avec moins de la moitié des enfants âgés de zéro à trois ans inscrits dans des crèches.