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Une pompe à essence à Teresópolis (Fernando Frazão/Agência Brasil)

Prix du diesel, Seleção, Carmen Lucia, violences à Rio : ce qu'il faut retenir du week-end

Vous êtes restés loin de l'actualité ce week-end ? Pas de panique, Bom Dia Brésil revient sur les principales informations de ces derniers jours.

Le prix du diesel continue à baisser

La réduction de 46 centimes à la pompe promise par le gouvernement pour le diesel après la grève des chauffeurs routiers n'a toujours pas été atteinte, mais, pour la deuxième semaine consécutive, le prix du carburant a néanmoins reculé, selon l'Agence nationale du pétrole (ANP) citée par Agência Brasil. La semaine dernière, le prix du diesel dans les stations-service brésiliennes était ainsi en moyenne à 3,434 reais le litre, soit un recul de 1,4 % comparé à la semaine précédente. Le prix du litre d'essence commune atteignait lui en moyenne 4,572 reais, soit 3 centimes de moins qu'une semaine auparavant.

Coupe du monde : le Brésil débute par un match nul face à la Suisse

Peu intéressés par le Mondial russe, mais néanmoins très confiants en un succès final de la Seleção, les Brésiliens ont ressenti un sentiment mitigé dimanche après-midi après le match nul 1-1 de leur équipe face à la Suisse à Rostov-sur-le-Don. Steven Zuber a répondu à Philippe Coutinho, élu joueur du match, non sans controverse sur l'arbitrage : une possible faute sur Miranda durant l'action du but suisse, un penalty oublié pour Gabriel Jesus. Neymar, recordman des fautes subies (10) dans un match de Coupe du monde depuis Alan Shearer en 1998, n'a pas brillé et Tite n'a pas apprécié la prestation de ses joueurs, trop nerveux, selon lui. Il faudra se reprendre vendredi (à 9h, heure brésilienne) à Saint-Pétersbourg face au Costa Rica, qui a perdu dimanche son premier match contre la Serbie (0-1).

(Danilo Borges/Wikipedia)

Les Brésiliens prêts à échanger un titre de leur club contre la 6e étoile

La Seleção avant tout. Selon un sondage mené par Alexandria Big Data pour Globo Esporte, 60 % des Brésiliens veulent voir leur pays remporter sa sixième Coupe du monde. Seulement 28 % préféreraient que leur club remporte le championnat et 12 % souhaiteraient avant tout que le rival majeur de leur équipe soit relégué en Série B. Par ailleurs, 54 % des interrogés pensent que le Brésil sera bien champion du monde contre 19 % estimant que la Seleção s'arrêtera en demi-finale, 14 % en quarts de finale, 7 % en finale (mais avec une défaite à la clé) et la même part en huitièmes de finale ou en poule. Pour mener le Brésil à sa sixième étoile, les Brésiliens croient en Neymar comme craque (50 %), devant Gabriel Jesus (14 %). Et le plus grand rival de la Seleção pour aller chercher ce titre ? L'Allemagne pour 53 % des interrogés, devant l'Argentine (15 %), la France (8 %), l'Espagne (7 %) et l'Angleterre (2 %). Enfin, 20 % des Brésiliens placent l'Allemagne comme leur seconde équipe préférée du Mondial, devant le Portugal (16 %) et l'Argentine (14 %) tandis que 16 % n'ont que le Brésil dans leur coeur.

L'opération Lei Seca intensifiée à Rio

Si vous habitez Rio, veillez bien à ne pas boire d'alcool si vous conduisez les jours de match du Brésil durant la Coupe du monde. L'opération Lei Seca, qui contrôle les conducteurs à différents endroits de la ville, est intensifiée ces jours-là, particulièrement après le coup de sifflet final, selon Agência Brasil. Les lieux proches des concentrations de supporters tels que Tijuca, Copacabana et le Centro. sont visés.

Carmen Lucia à la tête du Brésil cette semaine

La présidente du Tribunal suprême fédéral, Carmen Lucia, et le président du Brésil, Michel Temer, le 1er février 2018 à Brasilia (Marcos Correa/PR)

L'organisation du pouvoir brésilien dans toute sa splendeur. Le Brésil n'ayant plus de vice-président depuis la destitution de Dilma Rousseff, la présidente du Tribunal suprême fédéral (STF) sera à la tête du pays à partir de ce lundi et ce durant plusieurs jours cette semaine en raison du déplacement à l'étranger de Michel Temer, qui se rend au Paraguay pour la réunion des chefs d'Etat du Mercosur. Si l'on suit la hiérarchie du pouvoir brésilien, les présidents de la Chambre des députés et du Sénat pourraient occuper cette fonction avant elle. Sauf qu'ils n'en ont pas le droit car ils se présentent à des élections dans les six mois à venir, explique le Jornal do Brasil. Pour éviter toute interférence avec le règlement électoral, Rodrigo Maia et Eunicio Oliveira sont même forcés de voyager à l'étranger eux aussi tant que Michel Temer n'est pas de retour. Le premier se rendra ainsi au Portugal tandis que le second ira se balader à Buenos Aires. Carmen Lucia a déjà été chef de l'Etat le temps de quelques jours en avril dernier. Cette semaine, elle reprendra l'agenda de Michel Temer au Planalto en rencontrant gouverneurs et autres ambassadeurs.

A la Rocinha, le 26 septembre 2017 (Agência Brasil)

36 % de fusillades en plus depuis l'intervention fédérale

Un échange de tirs entre trafiquants présumés et le bataillon d'élite de la police militaire de Rio (Bope) a fait un mort dans la nuit de samedi à dimanche, selon Agência Brasil. La victime, un criminel présumé, a été retrouvée gravement blessée, succombant à ses blessures à son arrivée à l'hôpital. Une fusillade de plus alors que, samedi, l'Observatoire de l'intervention fédérale, en place depuis quatre mois, a dévoilé que celles-ci avaient augmenté de 36 % dans l'Etat de Rio de Janeiro depuis le début de l'opération militaire, soit un total de 3.210 au cours de la période. « L'intervention fédérale semble se résumer à des descentes dans des communautés, toujours plus importantes et coûteuses », a estimé Sílvia Ramos, coordinatrice de l'Observatoire de l'intervention fédérale dans un communiqué cité par l'Estadao. Pour cette dernière, les grandes opérations menées par les forces de l'ordre ont des résultats particulièrement faibles et d'autres méthodes sont nécessaires, impliquant un travail de renseignement, de lutte contre la corruption ou encore un dialogue avec la population.

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