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Le gouvernement brésilien remet le projet de loi sur la réforme des retraites à la Chambre des députés le 20 février 2019 (Marcos Corrêa/PR)

Réforme des retraites, espèces menacées, Ford : trois chiffres, trois infos

A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

62 et 65 C’est l’âge minimum auquel les femmes et les hommes pourront respectivement partir à la retraite, selon le texte de la réforme présenté mercredi par le gouvernement de Jair Bolsonaro à la Chambre des députés. Le temps minimum de contribution est de 20 ans pour les femmes comme pour les hommes (25 ans pour les fonctionnaires). Les agriculteurs et les professeurs, femmes comme hommes, voient eux leur âge minimum fixé à 60 ans tandis que les forces de l’ordre peuvent prendre leur retraite à partir de 55 ans. La question délicate des militaires sera abordée prochainement dans un texte séparé, selon G1. Un système de retraite par capitalisation devrait être créé, mais là aussi, il ne fait pas partie du projet de loi présenté aux députés.

Des Arara-Canindé (Deni Williams/Flickr)

1.173 C’est le nombre d’espèces animales menacées d’extinction au Brésil, dont 724 avec un risque critique, selon le dernier livre rouge de la faune brésilienne menacée d’extinction de l’Institut de conservation de la biodiversité Chico Mendes (ICMBio), cité par G1. Depuis la dernière édition de 2008, 716 des 12.254 espèces animales recensées ont intégré la liste des espèces menacées, quand 170 en sont sorties. C’est la Mata Atlântica, qui s’étend le long d’une très grande partie du littoral brésilien, qui accueille une large majorité des animaux menacés, avec 1.026 espèces, dont 428 endémiques.

L'usine Ford de Sao Bernardo do Campo (Sao Paulo) (Wikipedia)

24.000 C’est le nombre total d’emplois qui pourraient être menacés par la fermeture annoncée mardi de l'usine Ford de São Bernardo do Campo (São Paulo), selon le Département intersyndical des statistiques et études socioéconomiques (Dieese), cité ce jeudi par l’Estadão. En elle-même, l’usine concernée, qui produit des camions et des Ford Fiesta, emploie environ 3.000 salariés, mais le Dieese considère ainsi que le nombre d’emplois affectés irait ainsi bien au-delà si l’on prend en compte toute la chaîne de production. Le constructeur automobile américain a indiqué qu’il mettrait un terme à ses ventes de camions en Amérique du Sud et du modèle Fiesta au Brésil pour des raisons de hausse des coûts et d’investissements bien trop élevés à entreprendre pour maintenir sa rentabilité. Ford possède deux autres usines au Brésil, à Camaçari (Bahia) et Taubaté (São Paulo). La restructuration du constructeur se fait à l’échelle mondiale puisqu’il a également annoncé en décembre la fermeture de son usine française de Blanquefort (Gironde).

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