A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
536 Selon une étude du Forum brésilien sur la sécurité publique, c’est le nombre de femmes agressées toutes les heures au Brésil, dont 177 qui ont été battues. D’après l’enquête, relayée par Agência Brasil, 16 millions de femmes, soit environ 27,35 % des Brésiliennes, ont subi un type de violence au cours de l'année écoulée. Réalisée par l'institut Datafolha, l'enquête relève que la violence a été commise dans 76,4 % des cas par des partenaires connus (23,9 %), un ex-conjoint (15,2 %), des frères et soeurs (4,9 %), des amis (6,3 %) et les parents (7,2 %). Les chiffres indiquent que le groupe le plus vulnérable a entre 16 et 24 ans, 66 % des femmes de ce groupe d'âge ayant subi une forme de harcèlement. Le harcèlement, qui, selon l’enquête, a touché 37 % des femmes, se présente sous la forme de commentaires méprisants ou irrespectueux lors d'une sortie dans la rue (32 %), sur le lieu de travail (11,46 %) et de harcèlement physique dans les transports en commun (7,78 %).
634 En reais, c’est le montant moyen que les Brésiliens dépenseront pendant le carnaval, selon une enquête menée par le Service de protection du crédit (SPC). Selon O Globo, l'étude attire l'attention sur le nombre important de fêtards qui n'ont pas anticipé le budget : 21 % des répondants n'ont pas fixé de plafond de dépenses, 27 % admettent déjà qu'ils vont dépenser au-delà et 30 % profiteront de la fête même s’ils sont endettés. D’après l’étude, les dépenses des Brésiliens pendant le carnaval sont essentiellement consacrées à la consommation de bière (49 % des personnes interrogées), d'eau, de jus de fruits ou de boissons énergétiques (46 %), et de nourriture et plats consommés dans la rue (49 %). Viennent ensuite les churrascos (40%), la consommation dans les bars et restaurants (40 %), les frais de taxi et de véhicules avec chauffeur (37 %), la participation à des soirées (21 %) et les frais d'hébergement (17 %).
305 En km, c’est la partie du cours du fleuve Paraopeba qui a été polluée après la catastrophe de Brumadinho. Selon l’ONG SOS Mata Atlântica, citée par Metro, il n’y a plus aucune vie aquatique et l’eau n’est recommandée pour aucun type de consommation entre Brumadinho, dans la région de Belo Horizonte, et Pompéu, dans la région Centre-Ouest. L’ONG a parcouru près de 2.000 km le long du fleuve et réalisé des analyses à 22 endroits différents. La qualité de l’eau est mauvaise sur 10 sites et très mauvaises sur 12 autres. Près de 12 millions de mètres cubes de résidus miniers ont été rejetés dans le Ferro-Carvão, affluent du Paraopeba. Il y a près de trois ans, la catastrophe de Mariana avait déjà causé un désastre environnemental sur 800 km le long du Rio Doce.