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Des supporters brésiliens à Paris le 27 juin 2018 (C.CHAUVEL/BOM DIA BRESIL)

A Paris, la communauté brésilienne célèbre la qualification de la Seleção comme au pays

Décoration verte et jaune, roda de samba, caipirinhas et bière (presque) glacée coulant à flot… Nous ne sommes pas dans un boteco de Rio ou São Paulo, mais au cœur du 18e arrondissement de Paris, aux Petites Gouttes, qui accueille la communauté brésilienne de la capitale française pour tous les matchs de la Seleção durant la Coupe du monde.

Des supporters brésiliens à Paris le 27 juin 2018 (C.CHAUVEL/BOM DIA BRESIL)

Ce mercredi, match pas capital, mais un peu quand même, il faut battre la Serbie pour assurer la qualification en huitièmes de finale et surtout la première place du groupe. Il est 19h50, il fait encore un soleil et une chaleur à faire rosir les pâlots Parisiens. La roda de samba stoppe net ses airs connus et la terrasse bondée de maillots canari se rue à l’intérieur du bar pour s’installer devant l’écran géant et entonner l’hymne national auriverde.

Neymar vs « Malucovic »

Un peu moins d’une centaine de personnes se trouvent dans l’assistance. Il y a de tout et principalement du Brésilien : du touriste, du conjoint de Français et de l’étudiant pour mettre l’ambiance. Et quelle ambiance ! Il a suffi de deux ou trois animateurs pour mener les chants variés : ufanistes, pro-Neymar, pro-Alisson (sur ses rares arrêts), anti-argentins (dont « Messi Tchau », le tube brésilien du Mondial), anti-allemands (le 7-1 a été vengé par la Corée du Sud un peu plus tôt dans la journée…).

Des supporters brésiliens à Paris le 27 juin 2018 (C.CHAUVEL/BOM DIA BRESIL)

Ils ponctueront tout le match, sauf quand ils laisseront la place à des invectives envers les Serbes (rebaptisés ici et là, avec finesse, « Malucovic », « Vaitomarnoc…vic ») ou bien l’arbitre (il était iranien, mais cela restait un « juiz argentino ! » quand il prenait des décisions contre la Seleção).

« C’est tranquille le Mexique… »

Bref, nous étions comme au Brésil, dans une folle ambiance explosant à chaque but - la Seleção s'est imposée 2-0 - et au coup de sifflet final, les supporters dévoilant alors un gigantesque drapeau brésilien comme ultime tifo de victoire. En sortant de cette chaude partie, nous n’avons qu’une seule envie : se jeter dans les vagues fraîches d’Itacoatiara. Une prochaine fois peut-être.

Avant de quitter notre joyeuse torcida, nous nous enquérons de la suite. Si le pronostic pour le Mexique est unanime (« c’est tranquille le Mexique… »), pour le fameux « hexa », on s’en remet au seul décideur en matière de football et d’à peu près tout au Brésil : « Se Deux quiser… » (« Si Dieu le veut… »).

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