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L'aéroport international de Guarulhos, à São Paulo (Agência Brasil)

Aéroports, recyclage, rougeole : trois chiffres, trois infos

A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

4,74 C’est, sur 5, la note obtenue par le meilleur aéroport du Brésil, celui de Campinas (São Paulo), après un sondage de satisfaction comptant pour le 3e trimestre réalisé auprès des passagers par le ministère des Transports et dévoilé cette semaine. Il devance les aéroports de Curitiba et de Belo Horizonte (Confins). L’aéroport international de Rio (Galeão) n’arrive que 8e – celui de Santos Dumont est 10e -, tandis que celui de São Paulo (Guarulhos) est 12e – celui de Congonhas est 14e. Le pire aéroport du Brésil, selon les passagers, avec une note de 3,83, est celui de Florianopolis. Dans la catégorie des « petits » aéroports (moins de 5 millions de passagers par an), c’est celui de Vitoria (Espirito Santo) qui remporte la palme tandis que celui de Galeão est le meilleur des « grands » aéroports (plus de 15 millions). De nombreux critères ont également été évalués et il apparaît que les éléments les moins bien notés par les sondés sont les prises électriques mises à disposition, la qualité du Wi-Fi, le rapport qualité-prix des espaces de restauration et des boutiques, ainsi que le prix des parcs de stationnement.

Accumulation de déchets à Rio de Janeiro (Tânia Rêgo/Agência Brasil)

3 C’est, en milliards de reais, la somme perdue chaque année par le Brésil à force de ne pas recycler ses déchets, selon un calcul réalisé par l'Association brésilienne des entreprises de nettoyage public et de déchets spéciaux (Abrelpe), cité mardi par l’Estadão. Ces cinq dernières années, 45 millions de tonnes de déchets recyclables ont été envoyées dans les décharges brésiliennes, alors que 40,9 % de tous les déchets générés dans le pays ne terminent pas où ils devraient. « Les taux de recyclage stagnent. C'est un domaine qui patine, malgré le potentiel énorme de gains et de création d'emplois », a déclaré au quotidien paulista Carlos Silva Filho, le président de l’Abrelpe. Selon lui, les choses ne pourront pas évoluer positivement tant que la politique nationale sur ce thème, approuvée par le Parlement il y a huit ans, ne sera pas pleinement appliquée.

Un enfant se fait vacciner à Itanhaém (Prefeitura de Itanhaém/Flickr)

2.425 C’est le nombre de cas de rougeole confirmés jusque-là cette année au Brésil sur plus de 7.500 cas suspects, selon le dernier décompte établi lundi par le ministère de la Santé, cité par Agência Brasil. La grande majorité se concentre dans l’Etat d’Amazonas (2.000) et plus de 300 ont été recensés dans le Roraima. Moins de cinq cas, considérés comme isolés, ont été enregistrés dans l’Etat de São Paulo et moins de 20 dans celui de Rio de Janeiro. A l’heure actuelle, la maladie a fait 12 morts dont six en Amazonas (tous brésiliens), quatre dans le Roraima (dont trois étrangers) et deux dans le Para (issus de tribus autochtones vénézuéliennes). Le ministère de la Santé a envoyé plus de 13 millions de vaccins dans les Etats concernés par l’épidémie, qui proviendrait du Venezuela voisin. L'Organisation panaméricaine de la santé (OPAS) a donné au Brésil jusqu’à février pour l’éradiquer sous peine de perdre son certificat d'élimination de la maladie accordé en 2016.

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