A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.
12 C’est le nombre d’années de prison auquel a été condamné mercredi Lula dans l’affaire de la résidence d’Atibaia (Sao Paulo). C’est plus exactement une peine de 12 ans et 11 mois que la juge Gabriela Hardt a prononcé à l’encontre de l’ancien président pour corruption et blanchiment d’argent, selon G1. La remplaçante de Sérgio Moro au sein de l’opération Lava Jato l’a reconnu coupable, entre autres, d’avoir reçu des pots-de-vin sous forme de rénovation de cette résidence secondaire située au nord de la capitale paulista. Comme pour le triplex de Guaruja, pour lequel Lula a été condamné à 12 ans et 1 mois et dont l’ancien président conteste la propriété, la justice considère qu’il était propriétaire des lieux même s’ils n’étaient pas à son nom, pour les avoir fréquenté assidûment avec sa famille et fait entreprendre leur rénovation d’une valeur de 1,02 million de reais. Douze autres personnes dont les anciens responsables des entreprises du BTP Odebrecht et OAS, chargées des travaux, ont également été condamnées dans cette affaire, mais à des peines plus légères (entre 1 et 5 ans de prison). La défense de Lula, qui estime notamment qu’il n’y a pas suffisamment de preuves, a fait appel de la sentence.
6 C’est le nombre de morts, après un bilan provisoire, qu’a provoqué la tempête qui a touché Rio mercredi soir, selon G1. Deux victimes sont à déplorer à Guaratiba, dans la zone Ouest, après l’effondrement d’une maison, une troisième à Vidigal après l'effondrement d'un mur, une quatrième a été emportée par un glissement de terrain à la Rocinha, et les deux dernières sont des passagers d'un bus renversé par un glissement de terrain sur l'avenida Niemeyer, entre Leblon et São Conrado. Le chauffeur est sain et sauf. La tempête a également entraîné d’innombrables chutes d’arbres et de nombreux axes de la ville, en état de crise depuis mercredi soir, ont été complètement inondés et coupés.
16 C’est le nombre de députés (sur 70) de l’Assemblée de l’Etat de Rio de Janeiro (Alerj) qui font l’objet d’une affaire judiciaire en cours ou sont emprisonnés, soit un sur cinq, selon G1. Les élus incriminés sont accusés de corruption, achat de votes ou usurpation d’identité. Parmi les seize, six ont été emprisonnés de manière préventive en novembre dernier, dont cinq au cours de la même opération, cousine de Lava Jato. Ils sont tous issus de partis différents. Les dix autres députés locaux aux prises avec la justice, eux aussi de partis divers, ont été mis en examen, dont le président récemment élu de l’Alerj, André Ceciliano (Parti des travailleurs). Mais, pour le moment, leur mandat n’est pas remis en cause.