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Marta, la "reine" du football brésilien (Agência Brasil)

Football féminin, commerce, homicides : trois chiffres, trois infos

A Bom Dia Brésil, on aime les chiffres. Voici ceux qui ont retenu notre attention cette semaine.

340.000 En euros, c’est le salaire annuel de la « reine » du football brésilien, Marta Vieira da Silva. Sacrée six fois meilleure footballeuse mondiale par la Fifa, dont cinq fois consécutives entre 2006 et 2010, elle a aussi gagné trois fois la Copa América et deux fois les Jeux Panaméricains avec la Seleção. Malgré son palmarès important, Marta gagne 270 fois moins que son compatriote Neymar, qui touche 91,5 millions d’euros par an. Un écart de salaire significatif qui témoigne de la réalité du milieu footbalistique. Pour la Coupe du monde féminine 2019, organisée actuellement en France, les joueuses qui seront sacrées championnes du monde en juillet prochain gagneront 40 000 euros chacune, soit dix fois moins que les joueurs français lors du Mondial en Russie en 2018. Pour protester contre ces inégalités évidentes, Ada Hegerberg, l’internationale la mieux payée au monde (400 000 euros par an), premier Ballon d’or de l’histoire du football féminin, a décidé de boycotter le Mondial en renonçant à sa place en équipe nationale norvégienne.

(DR)

0,6 % C’est la baisse des ventes au détail au Brésil pour le mois d’avril par rapport au mois précédent, selon l’Institut brésilien de géographie et statistiques (IBGE). G1 souligne que le secteur connaît le pire résultat pour un mois d’avril depuis 2015. Cette chute arrive après une petite hausse de 0,1 % entre février et mars derniers. Les deux secteurs les plus en difficulté sont les hypermarchés (-1,8 %) et l’habillement (-5,5 %). Des chiffres inquiétants qui confirment la stagnation du commerce et de l’économie brésilienne depuis début 2019.

23 % C’est la baisse du nombre d’assassinats au Brésil lors du premier semestre 2019 en comparaison avec le premier semestre 2018, selon G1. Une tendance qui se pérennise puisque l’année 2018 était déjà une année historique avec 13% d’homicides au moins, la plus grande baisse observée depuis 11 ans, selon le Forum brésilien de la sécurité publique. Des chiffres positifs qui sont toutefois à nuancer, le taux d’homicide restant extrêmement élevé au Brésil, où une personne continue d’être assassinée toutes les 12 minutes. Pour autant, tous les Etats du pays enregistrent une baisse des homicides. Le recul est particulièrement fort dans l’État du Ceará, avec 845 victimes en moins par rapport à 2018. Selon G1, ce sont notamment les mesures adoptées dans le milieu carcéral qui permettent d’expliquer cette baisse significative. Aujourd’hui, le Brésil impose un régime disciplinaire plus rigide dans les prisons et met à l’isolement les chefs de groupes criminels. Un secrétariat gérant l’administration pénitentiaire a aussi été créé, ainsi qu’une délégation spéciale enquêtant sur les cas d’homicides.

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